Page 35 - Miracles et Signes
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     Miracles et Signes
          Les tam-tams funèbres cessèrent brusquement
          Puisqu’un groupe d’Africains au Cameroun désirait les Sacrements de
          l’Évêque-à-l’Épée, ce dernier ordonna un prêtre africain et l’envoya
          là-bas. Plus tard l’Évêque-à-l’Épée y était en visite et devait constater
          que nos moyens financiers ne suffisaient pas pour assurer une succur-
          sale. Un contact plus fréquent, qui en effet n’aurait été possible que par
          des liaisons aériennes et téléphoniques, etc. fort coûteuses, et le séjour
          constant d’un européen au moins auraient été indispensables. Il souf-
          frait terriblement sur la décision à prendre d’apporter un soutien sacra-
          mentel aux âmes ou de préserver notre maison mère qui ne devait pas
          se faire saigner financièrement. Or là-bas il est d’usage autochtone de
          faire retentir les tam-tams funèbres pendant plusieurs jours lors d’un
          décès. Ce bruit avec tout ce qui s’y rattache devenait de plus en plus in-
          supportable à l’Évêque-à-l’Épée. C’est ainsi qu’il dit à DIEU, et c’était
          en fin de soirée: „Si Ta volonté est que je me retire de l’Afrique, alors
          fais taire ces tam-tams.“ Les tam-tams cessèrent brusquement et ne
          reprirent pas, bien que d’habitude ils eussent retenti encore trois ou
          quatre jours.
          Le lendemain les autochtones paraissaient très surpris en ce qui
          concernait ce silence soudain des tam-tams et il y eut un assez grand
          tumulte à ce sujet.
                                              B. J. K., M. P. Ä., Sr. L. G. (Doc. N° 37)
                                        ***
               Jn 12,37: „Mais quoiqu’il eût fait de si grands miracles
               devant eux, ils ne croyaient pas en lui.“
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